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Unter dem Projektnamen poly cities entwickeln Déborah Demierre und Patricia Schneider seit 2018 verschiedene Arbeiten, welche sich mit dem gebauten und belebten Raum beschäftigen.

Bei der Serie open cities handelt es sich um 54 Risografien. Die auf digitalen Collagen basierenden Druckgrafiken verknüpfen zwei unterschiedliche Aspekte des Stadtraums, welche wir cité und ville nennen. Die gebaute Stadt, la ville, ist ein konstruierter Raum, der den Bewohnern eine Struktur vorgibt, während die cité für alle Interaktionen der BewohnerInnen mit dem bestehenden Raum steht. Wir interessieren uns für das Zusammentreffen der beiden Vorstellungen von Raum und die Spuren, welche die BewohnerInnen in diesen Systemen hinterlassen.

La série d‘oeuvres open cities est composée de 54 risographies. Ces impressions produites à partir de collages digitaux, réunissent deux aspects différents du bâti : la cité et la ville. Cette dernière est un contenant construit et organisé que les citoyens peuvent s’approprier. La cité quant à elle désigne toutes les interactions que les humains tissent dans la ville et entretiennent avec cet espace qu’ils occupent. Nous nous intéressons à la combinaison de ces deux perceptions de l‘espace et aux traces des habitants laissées dans ces grands systèmes.

Das Werk mega cities verknüpft Fragmente aus unterschiedlichen Städten, um das komplexe Phänomen des gebauten und des gelebten Stadtraums zu beschreiben. Die partizipative Installation basiert auf digitalen Collagen, welche mit dem Risografen gedruckt wurden. Die 8 x 5 Meter grosse Installation besteht aus 5 sich überlagernden Ebenen, welche aus je 252 einzelnen Drucken zusammengesetzt sind.
Die BesucherInnen können einen der Drucke mitnehmen und so die darunterliegenden Bilder freilegen. Im Verlaufe der Ausstellung wird sich die monumentale Installation durch das Mitwirken der BesucherInnen kontinuierlich verändern.

L‘oeuvre mega cities combine des fragments de villes du monde entier pour tenter d’appréhender le phénomène complexe, que représente une cité. Cette installation participative est composée de collages digitaux imprimés au moyen d‘un risographe. Longue de 8 mètres et haute de 5 mètres, l‘installation est constituée de 252 impressions superposées en 5 couches. Les visiteurs peuvent emporter un fragment du collage monumental qui leur plaît et voir ainsi apparaître une nouvelle parcelle de l’image du dessous. Ainsi, le collage principal échappe à ses créatrices et se déconstruit au fil des interactions avec les visiteurs.

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